Commentaires
Anonymous
Telecare est un monstre ! La fiabilité scientifique du diagnostic d'une personne atteinte d'une maladie mentale est très discutable. Plus discutable encore est la capacité à prédire de manière fiable la dangerosité. Ainsi, une attaque vigoureuse sur la base scientifique du témoignage psychiatrique (expert) des Gardiens du Public sur ces éléments peut être montée. De plus, des attaques peuvent être perpétrées sur la façon dont le psychiatre est arrivé à son opinion. Par exemple, quelle était la norme pour déterminer la dangerosité? Quel travail faisant autorité a été utilisé pour établir les critères? Quel niveau de dangerosité ? En ce qui a trait au diagnostic de maladie mentale, elle-même, lorsqu'un psychiatre décide qu'une personne est atteinte d'une maladie mentale et qu'elle n'est pas d'accord, selon le psychiatre, que ce désaccord démontre simplement que la personne n'a pas de "vision" et qu'elle est en soi la preuve de la maladie mentale. Catch-22. Aussi, triste à dire, dans ce qui sera sans doute choquant pour la plupart des Américains qui n'ont pas vécu ce processus, mais n'est même pas surprenant pour ceux qui sont impliqués dans le système, il s'avère que les protections juridiques pour les personnes diagnostiquées comme souffrant de troubles mentaux sont illusoires et que les procédures judiciaires sont assez qualifiées de simulacre. L'effet de ce phénomène est décrit de manière éloquente par le Professeur Perlin :
Sa toxine infecte tous les acteurs du système judiciaire, engendre le cynisme et le manque de respect pour la loi, rabaisse les participants et renforce le droit douteux, le jugement flou et, parfois, les témoignages percutants et/ou corrompus. La réalité est bien connue des consommateurs fréquents de services judiciaires dans ce domaine : aux défenseurs de la santé mentale et autres avocats de l'aide juridique et des services juridiques chargés de représenter les patients et les accusés pénaux souffrant d'un handicap mental, aux procureurs et avocats de l'État chargés de représenter les hôpitaux, aux juges qui entament régulièrement de telles affaires, aux experts et aux témoins non qualifiés, et, plus important encore, aux personnes souffrant d'un handicap mental impliquées dans le litige en question.
Nous avons des "professionnels de la santé mentale" et des travailleurs sociaux, qui utilisent la force de la loi (ordonnances du tribunal) pour obliger les gens à se soumettre à des traitements psychiatriques injustifiés qu'ils ne veulent pas. Quoi ? unfolds est un système juridique de Catch-22 pour les patients et dans lequel les tribunaux ont non seulement abdiqué à des "professionnels" leur responsabilité de protéger les droits des personnes qui se présentent devant eux, mais aussi toléré le parjure dans cette abdication.
Ce mépris pur et simple de la loi et des droits constitutionnels de Mlle Harris est fait au nom de "nous savons ce qui est juste pour elle" et donc d' accord pour ignorer la loi. Ce n'est pas mon but ici de montrer que cette affirmation (de savoir ce qui est juste) est scientifiquement invalide. Les psychiatres de principe se révoltent de plus en plus contre les abus de la psychiatrie forcée. Dans ce contexte, on ne peut que suggérer que l'on soit très sceptique quant à la validité d'un processus qui repose sur des mensonges pour atteindre ses résultats.